Habemus Papam... Franciscum, jésuite et argentin!

Elu le 13-03-13 (!!), le nouveau Pape est Jorge Mario  Bergoglio, un cardinal argentin de 76 ans.
Il est le premier pape non européen depuis 1300 ans, le premier Pape jésuite de l'histoire et le premier à s'appeler François! Mais il est surtout le premier Pape a demander à ses fidèles de bien vouloir le recevoir comme évêque de Rome et surtout à leur demander de le bénir avant d''impartir la bénédiction urbi et orbi
La simplicité et l'humilité de ce pape me frappent de premier abord.
Quand on va lire sa biographie, on se rend compte d'avoir affaire à un intellectuel de taille (chimiste, théologien, philosophe) dont le savoir ne représente cependant pas un obstacle à son humilité, sa simplicité et surtout... sa prédilection pour les plus pauvres.
Il n'a ni chauffeur ni voiture, il se déplace en transport en commun.
Si la première chose qu'il demande quand on le rencontre est de prier pour lui (et on l'a vu encore ce soir au balcon de la Basilique saint-Pierre), celle qui le rend le plus heureux est de voir ses prêtres travailler dans les favelas, avec les plus pauvres des enfants de Dieu.
Pendant le Conclave, le cardinal Bergoglio avait parlé d'un christianisme et d'une Église fondés sur la miséricorde et témoignant de la laetitia. Pour lui, c'est le visage de la miséricorde que l'Église doit montrer. Et quand il dit cela, il sait de quoi il parle ... Bergoglio Dans les années 80, il faut parmis le rares autorités de l'Église à soutenir les expériences des curas de villas (les prêtres de bidonvilles) qui allaient s'installer dans les bidonvilles pour témoigner du Christ et montrer à tous, peur faire sentir, que Jésus est réellement l'ami des pauvres. Le Père Bergolio les accompagnait et els soutenait. L'un de ces prêtres témoigne: «Le père Bergoglio manifeste, dans le style qui lui est propre, l’option préférentielle pour les  pauvres. Il a institué beaucoup de nouvelles paroisses dans les quartiers ouvriers. C’est lui qui m’a proposé d’être prêtre dans une villa et il a fait cette même proposition à d’autres prêtres, dès leur sortie du séminaire». Il y a trois ans, les prêtres de l’equipo des villas miserias étaient moins de dix, aujourd’hui, ils sont une vingtaine, presque tous jeunes. De temps en temps, l’archevêque sort de la curie de Plaza de Mayo, prend le métro, monte dans un autobus et se présente dans l’une ou l’autre des villas pour bénir les nouveaux restos populaires ou pour inaugurer une chapelle, ou célébrer la fête d'un saint ou de la Vierge. Parfois, ils reste manger avec les gens el locro, la soupe de viande et maïs qu'on cuisine en pleine air dans de grandes marmites. Et son coeur est dans la joie, comme un père qui regarde ses enfant jouer car "cela fait du bien de
voir ce que le Seigneur sait faire au milieu de ses enfants bien-aimés. (extrait de "Gli amici di padre Bergoglio", 30 giorni, 8/2008).

Ce que j'ai vu ce soir de ce Pape et ce que j'ai pu apprendre de lui m'a profondément émue.
J'ai eu le sentiment que Dieu a envoyé à son Église un Pape selon Son coeur.
Et je vais me coucher le coeur rempli de gratitude!
Saint Père, vous pouvez compter sur ma prière!! Sourire