challenge ottignies 2019Depuis plusieurs années je pratique la course à pieds, ce qui est pour moi une source de force intérieure et extérieure, et aussi de beaucoup de liens d'amitié. Je fais en effet partie d'un club de Jogging, le JAMES club, dont le logo est une tortue. D'où le titre de ce menu.

Les articles qui paraissent ici sont inspirés par la vie du club qui s'est soudainement interrompue lors du confinement imposé suite à la Pandémie du nouveau coronavirus, COVID-19. je vous en souhaite bonne lecture.

Le « S » du JAMES comme point d’orge de nos déconfinements ? Éloge de la « Souplesse »

gagner en souplesseExcès de travail oblige, la tortue confinée que je suis a dû ralentir la production des chroniques et même renoncer à quelques séances de James virtuels (j’implore le pitié des nos coachs  ! Je vous l’assure: je vais tout rattraper!).

Mais, déformation professionnelle oblige aussi, je n’ai pas pour autant arrêté de réfléchir ! Et la situation que nous vivons grâce à Virus-Corona m’en donne matière à profusion. En effet, en ce début de déconfinement, je me suis souvent demandée ce que finalement on attend de nous. Et je suis revenue souvent à méditer sur le « S » du JAMES. Et oui, car le « S » du JAMES fait référence à la Souplesse, et qu’il me semble que c’est justement de cela que nous avons besoin aujourd’hui, pour tenir face à la crise. Or, comme le répète souvent coach Eddy, c’est de souplesse qu’on manque le plus parce que c’est elle que l’on perd le plus vite si on ne l’entraîne pas. C’est à méditer.

Mais pourquoi la souplesse ?

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Déconfinement avec prudence ? De nouveaux horizons s’ouvrent à nous !

paysage-campagneCe we ce fut celui de tous les espoirs et aussi… de toutes les surprises.

Vendredi 24 avril on a attendu longtemps la grande Sophie annoncer le déconfinement. Il était tard le soir quand elle a pris la parole, et c’est sans doute à cause de cela que nous avons mal compris ses consignes. Heureusement, dimanche 26 au soir (et lundi matin), depuis les ondes de la RTBF, la grande Béné (vraiment grande Béné!! merci !!) a remis les pendules à l’heure en annonçant, de façon on ne peut plus claire, les raisons qui doivent pousser nous tous à rester « prudents » ! Si j’ai bien compris, de cet air détendu et souriant que nous lui connaissons tous si bien, Bénédicte a expliqué à la TV – et à la radio - qu’on ne rigole pas avec ce coronavirus ! Alors, les tortues, qu’on se le dise : nous ne sommes pas près de nous revoir à 150 pour nos fractionnés sur la piste ! La vie d’avant, on peut l’oublier (du moins pendant un certain temps) ! Ah, pour ma part, c’est bien de s’entendre dire cela le jour de son anniversaire de 60 ans ! (Et oui ce WE je suis passée dans le groupe des 3x20 !). Car passer ce cap fait encore mieux comprendre la leçon : la vie d’avant, on peut l'oublier ! Et c’est presque rassurant de savoir que, pour le moment, cela est le lot de tous.

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Jouons avec les ombres!

ombre219 avril, le confinement est donc prolongé, mais jusqu'à quand? Le 3 mai serons nous réellement libérés? Difficile à dire et même peu probable. Entre temps, le temps se fait long et nos ressources pour faire face à l’isolement s'amenuisent. Alors on invente des jeux pour que ça passe plus vite et mieux. Philippe V., du club de Jogging, en a proposé récemment un qui m’a paru génial. C’est lui qui inspire cette chronique de tortue confinée. Philippe a en effet proposé à tous les joggeurs du club de lui envoyer une photo de leur ombre prise lors d’une de leurs sorties. Il propose ensuite de les rassembler dans un cadre afin de permettre à chacun de se sentir moins seul lorsqu’il court. À la place d'avoir des compagnons de course lors de nos sorties, nous aurons leurs ombres avec nous.

Je ne sais pas d’où vient cette idée mais je la trouve simplement géniale et pour cause. Elle me rappelle une page très connue de la littérature philosophique: celle du mythe de la caverne, proposé par Platon dans son dialogue La République (tout au début du livre VII pour qui voudrait le lire).

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A la veille de la fête de Pâques, regardons l’épreuve par ses effets !

herbeumont 2018 02Cela fait déjà 25 jours que nous vivons en "tortues" confinées (la "tortue" est le symbole du club de jogging duquel je fais partie. Cet article est inspiré par la vie du club en "confinement"). Si rien ne parvient à infléchir en nous le désir de relations sociales, de partage de beaux moments de jogging, de salle de sport, d’amitié, cela veut dire que nos restons des tortues résolument humaines, résistant à laisser que leur humanité soit détruite par un virus. Dans notre quotidien, la solidarité qui s’organise autour de nous, la créativité qui permet de trouver une et mille façon de surmonter l’isolement, témoignent, s’il le fallait, que l’homme est bien plus qu’une machine et qu’il peut se réinventer continuellement. C’est un constat merveilleux à l’heure où certains rêves transhumanistes laissent croire que l’espérance de l’humanité réside dans la « création » d’un « homme augmenté » par la technologie.

Ceci dit, autour de nous, le virus continue a semer la mort et le mal : par seulement le mal du confinement, mais aussi celui de la fermeture des écoles, de l’économie en déroute, de la récession qui menace la survie de la société en plongeant les travailleurs, les entrepreneurs, les commerçants dans le gouffre. Et pire encore, nous apercevons que le corps médical se bat contre un méchant virus avec des moyens souvent inadéquats, et que dans les maisons de repos nos pères, mères, grand-pères et grand-mères meurent dans de grandes souffrances et une solitude effrayante. C’est cela le mal : une injustice et un mystère à la fois, un scandale surtout !

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Jour de confinement n° 17 : on est parti pour un marathon !

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Aujourd’hui la plupart de tortues devait quitter le quai de Bruxelles-midi direction Paris et son majestueux marathon. En lieu et place de cela, certains sont au front de l’épidémie (n’oublions pas le travail merveilleux de nos médecins et infirmiers/ères!!) et tous les autres ont hérité d’un confinement qui nous prive même de nos entraînement communautaires. C’est pas réjouissant ! Et pourtant, tout n’est pas perdu !

La Libre affirmait il y a deux jours, en interviewant un spécialiste de psychologie sociale, que « nous sommes tous partis pour un marathon ! ». Et oui, Vincent Yzerbyt, professeur de Psychologie sociale et culturelle à l’UCLouvain, l’expliquait l’autre jour clairement dans la presse, en affirmant que la pandémie oblige tous à changer radicalement nos comportements et à le faire en acceptant que ce soit pour du long terme. Comme pour un marathon !

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